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Rencontres de surf



Pour préparer la saison estivale qui se profile, le Curved Lines Crew vous brosse l'esprit du surf à travers le portrait de rideuses. A travers le portrait de Gaëlle, une intermédiaire, cet esprit retranscrit une dualité entre le visible lâcher-prise des pratiquants et l'affrontement des peurs en coulisse, synonyme de dépassement de soi.


Gaëlle - Intermédiaire

Comment as-tu commencé le surf?

J’étais en vacances à l’Île de Ré avec mes parents, j’ai vu des gens sur la plage surfer et j’ai trouvé ça stylé et j’ai voulu prendre des cours. Du coup, on m’a trouvé des cours à la semaine. Depuis j’en fais chaque année une semaine complète au moins. C’était donc ces personnes qui en faisaient et ça avait l’air cool d’essayer.


Qu'est-ce qui t'a attirée dans ce sport?

C’est un peu honteux, ou pas, mais c’est stylé : quand on voit des gens surfer, on se dit que c’est cool. Par la suite, c'est la recherche des sensations qui m'a attirée: je voulais savoir ce que ça faisait de ressentir la glisse car ce n’est pas naturel. Bon, j’avais également une grosse peur de l’Océan au début, il faut le savoir. Et pour combattre ça, le surf m'est apparu comme un bon moyen.


Quels sont les challenges auxquels tu fais face en surfant?

Au début, c’était donc ma peur de l’eau qui a quand même duré un moment! Le second vrai challenge de surf, que je traîne encore, est le poser du genou, ce qu'il faut éviter de faire! Je n’arrive pas à me lever correctement et ça m’empêche actuellement de progresser. Imagine-moi prendre une vague de plus d’un mètre: en posant le genou, on ne peut pas la prendre. Je pique forcément, c'est limitant.


As-tu des appréhensions quand tu vas/es dans l'eau?

J’en avais, maintenant de moins en moins. J’ai peur quand il y a de grosses conditions, quand il y a plein de shortbreaks, que ça casse beaucoup trop près du bord. Je me vois me ramasser! Toutefois, j'ai appris à mettre ça de côté. Désormais, l’appréhension provient surtout de rentrer dans les autres ou inversement et ce, plus que de l’Océan en soi : au pire on se met en boule et on attend.


Qu’est-ce que tu ressens lors de tes sessions?

Le truc qui me plaît le plus est de rentrer dans l’eau, d’être sur ma planche et de me sentir faire corps avec la nature et de passer un bon moment. Ce qui est beau, c’est que le surf est pour moi toujours associé avec les amis. C'est toujours avec des bons potes que j’en fais! Et après, bien sûr, la glisse, cette sensation si particulière que j’adore.


Comment tu vois évoluer ton surf?

Je ne sais pas trop encore, j’aimerais vraiment bien m’améliorer… J'ai envie de partir l’année prochaine en surf trip. Alors comment je vois mon surf? Eh bien, en amélioration constante j'espère!


Quel est ton état d'esprit quand tu penses au surf?

Hyper positif parce que ça me sort de la routine, de la grisaille, de la ville, de tout ce qui est chiant. C’est un peu comme un exutoire. Quand je pense au surf, je m’envole dans mon monde, car le surf n’est clairement pas mon quotidien! Le plus important, je pense, c’est de faire du sport en faisant quelques chose que j’aime vraiment, avec les copains, si possible avec l’Océan, avec le contexte. Les meilleures semaines de l’année sont associées au surf, ça compte certainement beaucoup dans ma vision des choses.


Qu'as-tu appris de toi en commençant à surfer/en surfant?

Un challenge relevé et gagné ! J’ai appris que je pouvais y arriver parce que je pensais que se lever était impossible. Il faut être régulier! J’ai de la peine à progresser car surfer épisodiquement ne m’aide pas.


Avec quoi surfes-tu?

J’avais trouvé une planche en résine d’occasion, qui s’est révélée être en moins bon état que son apparence laissait penser ! Je suis retournée sur des planches en mousse et j’attends la saison prochaine pour me procurer une vraie bonne planche !


Comment présenterais-tu le monde et l'énergie du surf?

Super positive, les gens se fédèrent vachement dans le monde du surf. Il y a une sorte d’état d’esprit commun dans lequel je me retrouve totalement, et du coup j’adore ça. Après il y a des sortes de dérives, forcément il y a des surfeurs qui « n’aiment pas partager leur mer avec les débutants …. » et il y a en a qui en deviennent pas très cools et prennent la grosse tête.

En pleine saison, ça décante vachement vite : il y a ceux qui viennent pour passer du bon temps, quel que soit le niveau, qui restent ouvert d’esprit et très positifs et les autres… heureusement une minorité !


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